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L'histoire
de la radio en Midi-Pyrénées est essentiellement concentrée à Toulouse,
ville particulièrement dynamique en matière radiophonique. Avec la
naissance des premières stations de radio françaises au début des
années 20 à Paris, un homme, Jacques Trémoulet, lance la première radio
privée de Toulouse en 1926 et constitue un des plus puissants groupes
radiophoniques européens, puisque sa société rachète une grande partie
des postes privés français, multiplie les radios en Espagne, en
Belgique et en outre-mer. Le propriétaire de Radio Toulouse règne sur
l'audience de la ville, de la région et d'une grande partie du pays.
Mais l'Etat va essayer de le concurrencer en lançant sur Toulouse sa
radio "Toulouse-Pyrénées" émanant des PTT qui multiplient les embûches
pour nuire à Radio Toulouse, n'arrivant pas à gagner sur le terrain de
l'audience et de la popularité. La déclaration de guerre, puis
l'occupation, ne vont pas réduire la puissance de ce groupe
radiophonique. Radio Toulouse poursuit ses émissions et
fédère toutes les radios privées du Sud de la France. Trémoulet a même
lancé dès 1939, une radio périphérique en Andorre, dans l'hypothèse où
il ne pourrait plus continuer ses activités en France. C'est ce qui va
se produire à la Libération, la radio privée étant interdite sur le sol
français. Radio Andorre prend le relai de Radio Toulouse et
devient indirectement la nouvelle radio privée des Toulousains. L'Etat
réactive sa station régionale toulousaine mais poursuit aussi son
combat contre Trémoulet en lançant une autre radio périphérique en
Andorre, Sud Radio, dont le centre stratégique sera, lui aussi, à
Toulouse. Ce n'est qu'en 1981, après le décès de Trémoulet, que Radio
Andorre, très affaiblie, est interdite en Andorre et que Sud Radio
devient la véritable grande radio privée de la région avec ses
studios à Toulouse et des émetteurs MF dans toute la région.
Cette dominance historique du marché publicitaire radiophonique par Sud
Radio, aura des incidences sur le développement des nouvelles
radios libres dans la région. Si les petites radios associatives
peuvent fleurir dans des départements ruraux et remplir une mission qui
n'était pas assurée par les périphériques ou la radio d'Etat, les
stations commerciales ont du mal à s'imposer sur un marché
ratissé par Sud Radio. Seules exceptions à cette règle, mais loin de
Toulouse : "100 % Radio" et "Totem". "100% Radio" est une radio née à
Castres qui s'est développée sur une douzaine
de départements de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon. "Totem"
est née dans l'Aveyron et s'est imposée sur le Nord de la région mais
aussi en Auvergne et en Languedoc-Roussilon. Les
autres réseaux de la région sont liés au mouvement associatif :
Quelques radios associatives constituent un réseau régional appelé
"CFM". Cinq radios chrétiennes se réunissent au sein du réseau "Radio
Présence" qui émet sur une dizaine de fréquences dans la région.
La radio d'Etat va aussi connaître des hauts et
des bas dans la région. "Radio France Toulouse", héritière lointaine de
la "Toulouse-Pyrénées" d'avant guerre est même obligée de fermer
son antenne, faute d'auditeurs, en 1997. Pour compenser cette absence,
Radio France implante à Toulouse la tête de son réseau "jeune", "le
Mouv''. La région Midi-Pyrénées devient alors la seule
région de France dépourvue de radio régionale du service public mais
aussi la seule à avoir la tête de réseau d'une radio nationale de
service public. Durant
la première décennies 2000, Sud Radio est toujours présente, bien
qu'affaiblie financièrement, les radios associatives ont bien résisté à
l'érosion constatée partout ailleurs, quelques radios commerciales
commencent à s'inscrire dans la durée et le service public va attendre
2010 pour relancer à
Toulouse la seule station "France Bleu" de la région. |
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Les
radios des années 20 et 30 :
A quelques jours d'interval,
la radio privée et la radio d'Etat lancent leur station à Toulouse en
1926. Les deux stations, Radio Toulouse et Toulouse-Pyrénées vont se
livrer une lutte sans merci durant deux décennies. La station privée,
Radio Toulouse aura une audience et une popularité nationale et sera à
la base d'un réseau de radio régionales dans toute la France.
- Histoire
de Radio Toulouse (28 pages)
- Histoire des radios du service public (12 pages)
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1944 : Une radio clandestine
dans le lot : Radio Quercy.
Durant l'occupation allemande, une radio de la résistance a émis sans
être inquiétée dans le Lot : Radio Quercy était plus qu'une radio
d'information, elle proposait une véritable grille de programme.
- Histoire
de Radio Quercy
1944 : La Libération signe
la fin de Radio Toulouse.
Avec l'instauration du monopole en France, Radio Toulouse ne renaîtra
pas à la LIbération. C'est le poste d'Etat qui sera la seule voix
autorisée sur la région.
Histoire de la Libération radiophonique en Midi-Pyrénées :
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TOULOUSE,
LES DIX ANS DE LA RADIO LIBRE "RADIO OCCITANIA"
JT Toulouse - 28/10/1991 - 02min05s
Radio Occitania fête ses 10 ans, elle continue de promouvoir la culture
régionale en langues catalane et occitane. |
FIN DE
RADIO FRANCE TOULOUSE ET LANCEMENT DU MOUV'
JT Toulouse - 17/06/1997 - 01min37s
En 1997, la seule radio régionale de Midi-Pyrénées du Service Public
ferme ses portes pour laisser la place à une radio nationale qui
s'installe à Toulouse : Le Mouv'. |
PRESENTATION
DU MOUV' A TOULOUSE
JT Toulouse soir - 01/04/1998 - 01min40s
Reportage dans les locaux du MOUV, dernière née des radios de service
public de Radio France qui s'adresse aux jeunes, et qui a pris
officiellement ses quartiers à Toulouse pour une installation
définitive après une dizaine de mois passés à Paris. C'est une première
programme à vocation nationale "fabriqué" en région. Commentaire sur
images des studios toulousains alterne avec les interviews d'Olivier
NANTEAU, directeur de la station et de Laetitia CHEREL. |
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FIT
FR3
Toulouse - 18/19 - 06/10/1986 - 02min32s
Gérard
MOREL s'entretient en plateau avec Liliane BOURGEOIS, de FIP Toulouse,
appelée anciennement FIT (France Inter Toulouse), à propos de
l'histoire, du public de la chaîne, de la voix.
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