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 Au début des années 30,
Radio Juan-les-Pins se dissocie juridiquement de la société
d'exploitation du Casino de Juan-les-Pins. Une nouvelle société est
constituée sous le nom de "Radio Côte d'Azur" qui sera désormais le
nouveau nom de la station.
Pierre Le Roy de Présalé reste un des principaux actionnaires mais on
trouve aussi dans le capital des représentants du Poste Parisien et de
l'Eclaireur de Nice. L'ARCAZ, association constituée pour gérer les
programmes, est écarté par la Direction du Poste. Cette association
sera à la base de la création du poste d'Etat concurrent "Nice PTT" qui
verra le jour en 1936.
 Les PTT lancent leur
dernière station régionale à Nice en septembre 1936. Si cette station
s'appelle dans un premier temps "Nice PTT" et même "Nice-Corse PTT",
elle finit par adopter le nom de "Nice Côte d'Azur". La station privée
est contrainte de changer de nom et devient "Radio Méditerranée" en
mars 1937.
Radio
Méditerranée qui peut être captée jusqu'en Angleterre, diffuse des
émissions publicitaires en anglais comme d'autres stations privées
françaises. Mais le gouvernement français lui demandera des les
suspendre, suite aux plaintes du gouvernement anglais. La station ne
s'exécutera pas.
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1er juillet 1930 :
Création de la société
"Radio Côte d'Azur".
1931 :
Marcel Laporte quitte la station pour le Poste parisien.
8 septembre 1936 :
Lancement de la radio d'etat concurrente "Nice PTT"
20 mars 1937 :
Radio Côte-d'Azur devient "Radio Méditerranée"
mars 1938 :
L'homme d'affaires Max Brusset, entre au capital de Radio Méditerranée.
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 Durant
l'année 1938, un nouvel actionnaire achète progressivement les parts
des petits actionnaires pour devenir majoritaire à la fin de l'année.
Cet actionnaire qui se cache encore derrière diverses sociétés écrans
est l'homme d'affaire Max Brusset. Il y a quelques années, il avait
tenté en vain de créer une nouvelle station périphérique à Monaco.
Max Brusset a pour projet de transférer le poste dans le nord de la
France et d'émettre vers l'Angleterre où la publicité est interdite sur
les ondes de la BBC qui détient le monopole. Il finit par prendre le
contrôle total de la station avec 75 % des actions mais il s'entendra
avec Leroy de Présalé qui ne sera pas écarté de la radio. Son projet de
transfert ne se fera pas en raison de la déclaration de guerre en
septembre 1939 et d'autres manoeuvres de Brusset notamment auprès de
Radio Normandie.
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Le nouveau patron de Radio Méditerranée, Max
Brusset, a tissé des liens avec des Allemands influents et des
fonctionnaires de Vichy. Il écarte ses sociétés des actionnaires juifs
qui ne sont plus autorisés par les nouvelles lois, et reprend un projet
ancien : Créer une station périphérique à Monaco. A ses cotés, ses
relations allemandes sont intéressées par le projet. Mais Max Brusset
n'a pas que des amis, et on le soupçonne très vite de n'être qu'un
homme de paille d'hommes d'affaires juifs. Ses sociétés sont mises
quelque temps sous séquestre. mais la manoeuvre l'a néanmoins écarté du
projet de création de Radio Monte-Carlo. Allemands, Italiens et
Français de Vichy vont s'entendre pour créer cette radio périphérique
sans lui. Max Brusset arrivera tout de même à être présent dans cette
aventure puisqu'il va louer son émetteur de Radio Méditerranée pour
diffuser les premières émissions de Radio Monte-Carlo en 1943 en
attendant que la nouvelle périphérique se dote d'un émetteur. RMC émet
donc du territoire français et plus précisément des Plateaux Fleuris à
Antibes. La fréquence retenue n'est pas celle de Radio Méditerranée
mais le 242 m. Dans cette transaction, Radio Méditerranée s'est tout
simplement effacée devant Radio Monte-Carlo.
Le 15 août 1944, le bombardement de Saint Laurent du Var coupe le
circuit entre le studio de Monaco et l'émetteur d'Antibes et Radio
Monte Carlo diffuse ses émissions depuis les Plateaux-Fleuris.
Le 24 août 1944 les Allemands détruisent l'émetteur des
Plateaux-Fleuris à la masse et abattent le pylône avant de se retirer.
A la Libération, RMC passe
sous le contrôle des alliés, Radio Méditerranée ne sera plus autorisée
à reprendre ses émissions. Pierre Leroy de Présalé sera inculpé
d'intelligence avec l'ennemi en février 1945 puis innocenté en 1946.
Max Brusset deviendra député de la Charente-Maritime en 1945 et maire
de Royan de 1945 à 1958.
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L'émetteur des Plateaux Fleuris à Antibes
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Dimanche
14 août 1938 :
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12h15
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Disques
: Réda Caire
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12h35
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Pour
réussir dans la vie
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12h40
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Opérettes
d'A. Baugé
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13h10
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Radio
Journal
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13h30
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Visite
de Coloquinte
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13h40
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Liszt,
Chopin, Mendelssohn par l'orchestre Campoli
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13h45
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L'étudiant
passe (d'Ibanez)
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13h50
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Orchestre
Mario Melfi
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19h00
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Orchestre
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19h45
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Mélodies
viennoise
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20h10
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Informations
bourse
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20h15
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Sport
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20h30
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Disques
gais
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21h05
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Météo
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21h10
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Disques
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21h30
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Emission
franco-anglaise
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22h00
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Radio
Journal
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22h15
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Suite
de l'émission franco-anglaise
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Présidents :
- Pierre LE ROY DE PRESALE
- André CORNU (1938)
Speakers :
- Pierre GARNIER (Radiovox)
- Clément BAIRAM
- Mlle BOYER
- Mlle BOURDETTE
- André BLANCK
Chroniqueurs :
- Hubert DHUMEZ
- BALDUS (politique)
- COLOQUINTE (fantaisite)
- Tante BERTHE(émissions enfantines)
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Adresse des studios :
Casino Municipal
JUAN-LES-PINS
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Adresse
du l'émetteur :
Casino Municipal
JUAN-LES-PINS |
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Fréquences
et puissances
de la station :
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1930 :
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248 m OM
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- 150W
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1931 :
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248 m OM
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- 150 W
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1932 :
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249,6 m OM
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- 1,5 kW
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1933 :
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249,6 m OM
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- 1,5 kW
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1934 :
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240,2 m OM
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- 0,8 kW
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1935 :
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240,2 m OM
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- 0,8 kW
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1936 :
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235 m OM
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- 0,8 kW
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1937 :
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235 m OM
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- 0,8 kW
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1938 :
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235 m OM
|
- 0,8 kW
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1939 :
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235 m OM
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- 0,8 k
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Nota :
Si vous avez des
informations complémentaires ou des documents sur cette radio, aidez
nous à enrichir ce site en nous envoyant un email |
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Sources générales : cliquez ici |
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Sources sur cette radio : |
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- DUVAL René
Histoire
de la radio en France
Alain Moreau
Paris, 1979
- BROCHAND Christian
Histoire
générale de la Radio et de la Télévision en France
- tome 1 --
Comité d'Histoire de la Radiodiffusion
La documentation française
Paris,1994
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|
- Archives
Jean-Marc Printz
- Archives du
Département des Alpes Maritimes.
- Le Petit
Niçois - 1926 - 1927 - 1928 -
- L'Eclaireur
de Nice - 1927 - 1928 -
Remerciements :
-Jean-Yves VIALLEFOND pour ses archives.
- Jacques GREUET
- Michel ANTADZE pour ses photos
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