Affiche contre la propagande
nazie de la Voix du Reich
Affiche placardée sur les
murs de Paris après
la mort de Philippe Henriot, tué par la résistance
PREPARATION
DU DEBARQUEMENT.
Le rôle des radios alliées et gaullistes va être déterminant dans la
réussite du débarquement sur les plages de Normandie. Anglais et
français ont réussi enfin à s'entendre totalement et à ne parler que
d'une seule voix sur les ondes de la BBC dont les émissions françaises
sont soumises solidairement à l'autorité de la France libre et de
l'Angleterre et non plus à la seule censure anglaise. L'équipe s'est
considérablement professionnalisée et la propagande des émissions
françaises de la BBC a définitivement marqué le pas sur celle des
éditorialistes de Radio Paris et la Radio Nationale de Vichy. En outre,
la radio de Londres est devenue un véritable lien et outil de
communication entre toutes les forces françaises libres, l'armée
reconstituée et la résistance en France. Cette coordination, aussi
importante que la guerre psychologique, est indispensable à la bonne
marche des opérations. Le 1er juin, dans
l'émission de la BBC des messages destinés à la Résistance, le
début d'un poème de Verlaine légèrement modifié par une chanson de
Charles Trénet annonce "Les sanglots longs des violons d'automne...".
Le 5 juin 44, la suite : "... bercent mon c½ur d'une langueur
monotone". Le 6 juin au matin, le débarquement a commencé.
LIBERATION
DE LA FRANCE. Destruction.
Dans leur retraite, les Allemands détruisent
systématiquement toutes les installations de la radiodiffusion
en France. Pylônes, émetteurs, studios sont
dynamités, pillés, démontés. Seules
quelques installations, comme celles de Limoges, seront
épargnées grâce à l'intervention de la
résistance. Les radios contrôlées par les nazis
comme Radio Paris ou Rennes-Bretagne, ou la radio de Vichy, cessent
leurs émissions en août 44. Leurs animateurs et dirigeants
seront en fuite ou arrêtés et jugés pour
collaboration. Certains, comme l'éditorialiste Philippe HENRIOT
seront abattus par la Résistance. Reconstruction.
Dès leur débarquement en Normandie le 6 juin 1944, les
Alliés se fixent comme objectif de remettre très vite en
service les émetteurs et les stations de radio, car ce
média est essentiel pour la victoire. Il permet d'informer et
sécuriser la population, mais aussi de lancer l'insurrection,
comme à Paris dont la Libération est orchestrée
par la nouvelle Radiodiffusion de la Nation Française. La
libération du territoire voit à nouveau s'opposer
différentes influences dont les objectifs sont le contrôle
de la radiodiffusion française. Les Alliés, par
l'intermédiaire de la BBC ou de la radio américaine,
prennent le contrôle de plusieurs stations comme Radio Cherbourg
ou Radio Bretagne. La Résistance et les Forces Françaises
de l'Intérieur s'emparent de quelques postes de radio comme
celui de Radio Paris ou Radio Lille ou en créent de toutes
pièces comme Radio FFI Auvergne ou Radio Quercy. Enfin le
Gouvernement Provisoire de la République Française,
dirigé par le Général de Gaulle, s'est
organisé depuis plusieurs années pour mettre en place les
nouvelles structures de la radiodiffusion française à
travers son organisme, la Radiodiffusion de la Nation Française
(RNF). C'est la RNF qui finira par normaliser et intégrer dans
son réseau naissant l'ensemble des postes libérés
ou des initiatives individuelles liées à la
résistance. C'est Jean Guignebert, résistant et ancien
Directeur des Informations de Radio Cité avant-guerre, qui prend
la direction de la RNF. Un statut provisoire de la radio est
établi par le Gouvernement de De Gaulle. Il décide de ne
pas laisser renaître la radio privée en France et en
réquisitionne même les installations. Quelques
émetteurs privés intégreront ainsi le nouveau
réseau en construction. En région, de nouvelles stations
régionales se créent au fur et à mesure de
l'avancée des troupes de libération. La Normandie et la
Bretagne verront apparaître les premières stations libres,
la Provence et Rhône-Alpes suivront avec le débarquement
en Méditerranée, l'Alsace et la Lorraine boucleront la
série en fin d'année lorsque les Allemands retraverseront
le Rhin. L'absence de station nationale puissante, la destruction des
liaisons entre les émetteurs obligeront ces stations locales
à diffuser un programme local en intégralité, ce
qui suscitera de nouvelles vocations. Mais peu à peu les
émissions réalisées à Paris par la RNF,
d'abord diffusées en différé sur les postes
locaux, pourront être relayées par les nouveaux
émetteurs.
6
janvier 1944 :
Philippe HENRIOT devient Secrétaire d'Etat à
l'Information et à la Propagande du Gouvernement de Vichy.
1er
février 1944 :
Les Allemands et Radio Paris lancent sur 206 m une nouvelle radio
depuis la Tour Eiffel : "L'Information
Permanente", sorte de "France
Info" avant l'heure puisque l'information y est diffusée en boucle,
entrecoupée de chroniques diverses. Ce poste propose plusieurs sessions
quotidiennes. La première commence à 5 h du matin et la dernière se
termine à 2 h du matin.
5
février 1944 :
Le Secrétaire d'Etat à l'Information, Philippe Henriot,
devient aussi le Président du Conseil Supérieur de la
Radiodiffusion Nationale en remplacement de André Demaison.
15
février 1944 :
Arrestation de Maurice BOURDET par les Allemands.
4
mars 1944 :
Henri Bonnet, commissaire à l'Information du Gouvernement
Provisoire de la République Française inaugure Radio
Corse à Ajaccio. La station diffuse quelques émissions
locales mais relaie essentiellement les programmes de Radio France
à Alger. Elle disparaîtra en mars 1945.
11
mars 1944 :
Réorganisation des émissions musulmanes de la Radio
Nationale de Vichy
22
mars 1944 :
Suicide du journaliste et résistant Pierre Brossolette aux mains
de la Gestapo.
2
mai 1944 :
Le poste gaulliste "Honneur et Patrie " cesse d'émettre.
11
mai 1944 :
André GILLOIS est nommé représentant du
Gouvernement Provisoire auprès de la BBC.
juin
1944 :
Lancement par quelques résistants de Radio Quercy
à Saint
Céré (Lot). La station émettra jusqu'en août
1944 sans être inquiétée par les Allemands.
6
juin 1944 :
Débarquement des troupe alliées en Normandie.
6
juin 1944 :
Pierre Henri TEITGEN, le secrétaire Général
Provisoire à l'Information est arrêté par les
Allemands et conduit à Fresnes. C'est Jean GUIGNEBERT qui lui
succède à son poste. La Direction de la RADIODIFFUSION DE
LA NATION FRANCAISE (RNF) est confiée à Pierre SCHAEFFER.
Le même jour, à l'aube les Alliés débarquent
sur les plages de Normandie. La radio de Vichy et la nazie Radio Paris
annoncent le débarquement dans leur journal de 12h30 et
diffusent à 14h15 un court discours du Maréchal
Pétain qui annonce " La France devient un champ de bataille.
N'écoutez pas ceux qui conduisent le pays au désastre ".
La BBC, quant à elle, a diffusé ses premiers
communiqués le matin à 9h30. Il faudra attendre 17h30
pour entendre la voix du Général De Gaulle sur la BBC
annoncer que " la bataille suprême est engagée ".
10
juin 1944 :
Arrestation et déportation en Allemagne du reporter Georges
BRIQUET
13
juin 1944 :
Lancement d'AFN Normandy par les Américains après le
débarquement.
28
juin 1944 :
Le collaborateur Philippe HENRIOT est abattu par la Résistance
dans sa chambre rue Solférino à Paris.
4
juillet 1944 :
Première émission de Radio
Cherbourg
contrôlée par les Alliés. Il s'agit de la
première radio libre à émettre sur le territoire
métropolitain (et sur le continent) depuis le début de la guerre.
7
juillet 1944 :
Georges MANDEL est assassiné par la Milice dans la forêt
de Fontainebleau.
15
août 1944 :
Débarquement franco-américain en Provence.
17
août 1944 :
Radio Paris cesse d'émettre. Les Allemands sabotent le Centre
d'émission d'Allouis.
18
août 1944 : Jean GUIGNEBERT ordonne à
toute son équipe de
résistants d'investir le 37 rue de l'Université,
siège du Studio d'Essai de la Radio Nationale de Vichy à
Paris. Le Studio d'Essai, déjà contrôlé par
la Résistance, sous la Direction de Pierre SCHAEFFER, avait de
son coté, préparé la mise en place technique de la
Radiodiffusion de la Nation Française.
19
août 1944 :
Renaissance de Radio
Bretagne à Rennes sur 298 m.
20
Août 1944 :
A
22h31, la Radiodiffusion de la Nation Française
diffuse la Marseillaise sur les ondes. Le speaker Pierre
Crénesse ne fait qu'une seule annonce : "Ici... Radiodiffusion
de la Nation Française" et laisse la place à un programme
de disques diffusé jusqu'au lendemain soir et seulement
entrecoupé de l'indicatif de la station.
Le même jour, la nouvelle radio de Toulouse émet
également sur un émetteur provisoire.
22
août 1944 :
Lancement de Radio
Limoges par les FFI.
A Paris, la Radiodiffusion de la Nation Française diffuse ses
premiers communiqués et appelle à l'insurrection
générale des parisiens. Parallèlement, un second
poste est lancé par un groupe de FFI depuis les studios de Radio
Paris et prend le nom de "Paris
National". Radio
Alpes Grenoble libérée diffuse sa première
émission.
23
août 1944 :
La BBC annonce prématurément la Libération de
Paris.
Lancement de Radio FFI-Auvergne qui
deviendra Radio
Clermont-Auvergne
24
août 1944 :
Pierre Crénesse annonce l'arrivée des chars de la 2e DB
qui ont atteint l'Hôtel-de-Ville de Paris à 21h22. La
Radiodiffusion de la Nation Française organise une nuit
exceptionnelle et demande aux curés de Paris de faire sonner les
cloches.
25
août 1944 :
Le Gouverneur militaire allemand de Paris signe sa rédition.
Paris est libérée, on entend pour la première fois
le Général de Gaulle à la Radiodiffusion
Française.
26
août 1944 : La Radiodiffusion Française
retransmet les
cérémonies qui entourent la rencontre du
Général De Gaulle avec le peuple de Paris.
Au bout de quelques jours, la Radiodiffusion de la Nation
Française quitte l'immeuble de la rue de l'Université
pour rejoindre les studios de l'ex-Radio Paris au 116 bis avenue des
Champs
Elysées. C'est de ces studios, appartenant avant-guerre à
la station privée le Poste Parisien, que les nazis avait
diffusé leur propagande durant toute l'occupation.
Henri BONNET est nommé Commissaire à l'Information du
nouveau Gouvernement de Gaulle.
Les FFI envahissent les studios de la Radio Nationale à Vichy
qui cesse ses émissions.
Le même jour,
Radio
Montpellier-Languedoc débute ses émissions de
l'après libération.
28
août 1944 :
Lancement de Radio
Libération à Antibes.
30
août 1944 :
L'émetteur de Bordeaux Carreire est remis en service et
rediffuse "Radio
Bordeaux Lafayette".
31
août 1944 : Radio
Marseille diffuse sa première émission depuis
l'émetteur de Réaltor.
4
septembre 1944 :
Tous les professionnels de la radio qui avaient été
écartés par les allemands en raison de leur religion ou
de leurs opinions sont réintégrés.
6
septembre 1944 : Radio
Lyon diffuse ses premières émissions de
l'après guerre ainsi que " Lille Libéré " en
pleine libération de la ville.
8
septembre 1944 :
Arrêt de Radio Cherbourg après 2 mois d'émissions.
L'émetteur est transporté en Bretagne par les
Alliés.
10
septembre 1944 :
Pierre-Henri TEITGEN, qui avait rejoint les FFI après
s'être évadé du train qui le déportait vers
l'Allemagne, est nommé Ministre de l'Information de Gouvernement
de Gaulle. Jean GUIGNEBERT reprend la Direction de la RNF.
Les Américains libèrent Luxembourg et relancent Radio
Luxembourg sous leur contrôle.
11
septembre 1944 :
Lancement de la radio
libre de Nice.
13
octobre 1944 :
Lancement d'AFN Paris par les Américains.
20
novembre 1944 :
Réquisition des installation des anciens postes privés de
Paris.
STATUTS DE LA RADIODIFFUSION.
5
février 1944 :
Une loi établit que le Secrétaire d'Etat à
l'Information devient de fait le Président du Conseil
Supérieur de la Radiodiffusion Nationale.
4
avril 1944 :
Une ordonnance du Gouvernement Provisoire de la République
Française à Alger organise la radiodiffusion :
- Création d'une Direction de la Radiodiffusion au Commissariat
à l'Information.
- Cette Direction gère tous les postes regroupés en
Office bénéficiant de l'autonomie financière et de
la personnalité civile.
- Création de postes nouveaux et transformation de ceux existant.
- Contrôle des programmes.
Cette ordonnance est en quelque sorte l'acte de naissance de la
radiodiffusion française de l'après-guerre qui prendra le
nom de Radiodiffusion de la Nation Française.
22
juin 1944 :
Une nouvelle ordonnance du Gouvernement Provisoire de la
République Française prévoit qu'au fur et à
mesure de la libération du territoire français, c'est au
Commissaire à l'Information ou à son représentant
de prendre en charge l'exploitation des stations de radio nouvellement
créées ou reprise à l'ennemi.
Cette ordonnance a un caractère provisoire en attendant la mise
en place d'un statut définitif de la radiodiffusion sur le
territoire français.
30
septembre 1944 :
L'ordonnance du 22 juin 1944 est remplacée par une nouvelle
ordonnance du Gouvernement Provisoire de la République. La
Radiodiffusion de la Nation Française devient le nom officiel de
la radiodiffusion. Ce texte fixe les missions qui lui sont imparties :
- remise en état des émetteurs
- mise en place d'équipes qui doivent répondre a deux
impératifs : le professionnalisme et le patriotisme. Il est
décidé qu'il sera interdit d'exercer une activité
à la RNF à tout speaker qui se sera exprimé devant
le micro non seulement de Radio Paris mais aussi de la Radio Nationale
de Vichy.
9
août 1944 :
Une ordonnance met fin définitivement à un certain nombre
de lois et décrets mis en place par l'Etat français de
Vichy concernant l'organisation de la radiodiffusion nationale. Cette
ordonnance rend également immédiatement exécutoire
l'ordonnance du 4 avril 1944 sur le territoire métropolitain.
AVANT
LA LIBERATION
Stations sous contrôle
allemand
Tutelle
Nom
de la radio
Longueur
d'ondes et puissance. NB : Ces fréquences feront l'objet de
fréquents changements.
Propaganda
Abteilung
OM :
- Argenteuil (ex Radio Cité) : 280,90 m - 20 kW (jusqu'au 17 août 44)
- Limours (ex Poste Parisien) : 312,8 m
- 60 kW (jusqu'au 17 août 44)
- Bordeaux (ex Bordeaux SO) :
219,6 m - 25 kW
(jusqu'au 17 aût
- Louvetot (ex Radio Normandie) : 274 m - 40 kW
- Rennes Alma : 288 m - 40 kW (cesse ses émissions le 1er août 1944)
OM :
288 m - 40 kW (cesse ses émissions le 1er août 1944)
OC :
19,83 m
OC : 25,24 m
(cesse ses émissions le 1er
août 1944)
OM :
206 m (poste de la Tour Eiffel)
(cesse ses émissions le 1er
août 1944)
HO.NA.FU.
(Hohere Nachrichten Führer)
GO :
- Allouis :1648 m
En décrochage de la Deutsche EuropasenderWest :
- 15 mn à 7h15, 13h15, 17h15 et 19h
- 1 heure de 18h à 19h.
(cesse ses émissions le 1er
août 1944)
Deutche
Europasender West
GO :
- Allouis : 1648 m
OM :
- Rennes Thourie : 431 m
- Bordeaux Néac : 278,6 m
- Poste Parisien : 360,6 m
(cesse ses émissions le 1er
août 1944)
Stations sous contrôle de
Vichy
Tutelle
Nom de la radio
Longueur d'ondes et
puissance.
Gouvernement de Vichy
En
Ondes Moyennes (OM)
- Paris Villebon : 386,6 m - 24 kW
- Grenoble National : 514,60 m - 20 kW
- Limoges National : 335,20 m - 120 kW
- Lyon National : 463 m - 100 kW
- Marseille National : 400,50 m - 10 kW (dynamité le 20 août
1944)
- Montpellier National : 224 m - 0,05 kW (dynamité le 20 août
44)
- Nice National : 253,20 m - 60 kW
(détruit le 24 août 1944)
- Toulouse National : 386,60 (détruit le 19 août 1944)
- Toulouse II : 215,40 m - 0,2 kW
- Vichy : 224 m - 0,1 kW
- Lille National : 347,30 m - 60 kW
- Lille II : 253,20 m - 0,05 kW
- Bordeaux National : 321,90 m - 100 kW (détruit le 22 août 1944)
Tous les émetteurs de la Radiodiffusion Nationale, encore en activité,
cessent leurs émissions le 26 août 1944
indicatif
:
OC :
19,68 m et 25,33 m (jusqu'au 26 août 1944)
La
France Fidèle
OC :
31 m, 41 m et 49 m
OM : 253 m
(jusqu'au 26 août 1944)
OM :
328,60 m - 60 kW
OC : 41,20 m - 1,5 kW
indicatif :
Radio
Toulouse II
OM :
274 m - 0,25 kW
indicatif :
OM :
215,40 m - 25 kW
OM :
259,10 m - 25 kW
OM :
235,10 m 2 kW (détruit par les Allemands le 4 août 1944)
OM :
227,10 m - 25 kW
OM :
202,30 m - 2 kW
Stations
périphériques
OM : 415,50 m
OC : 50,20 m et 48,38 m
indicatif :
SOFIRA
OM :
242 m
OC : 31 m
Les installations sont détruites par les Allemands le 24 août 1944
Stations à disposition de la
France libre
GO :
1500 m
OM : 373 m - 307 m - 285 m - 261 m
OC : 25, 31, 41, 49 m
indicatif de l'émission
"Honneur et Patrie" :
Stations clandestines
Résistance
Radio
Quercy
APRES
LA LIBERATION
Station d'Etat
Longueurs d'Ondes
OM :
206, 224, 235 puis
431,7 m
OC : 41 m, puis 41,61 m puis 31 et 19 m
indicatif :
Stations
périphériques
Longueurs d'Ondes
OM : 442 m
OC : 50 m, 39 m
Postes libérés en région
(par ordre chronologique)
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Corse
A
partir du 1er mars 1944 :
OM : 355 m
OC : 29 m
Forces
alliées
Radio
Cherbourg
A
partir du 4 juillet 1944 et jusqu'au 8 septembre 1944 :
OM : 320,2 m
Forces
alliées
Radio
Bretagne
A
partir du 19 août 1944 :
OM : Thourie - 298 m - 7 kW
A partir du 20 décembre 1944 :
OM Thourie : 288,6 m
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Agen
A
partir du 19 août 1944 :
OM : 247,3 m - 1 kW
FFI
(Forces françaises de l'intérieur)
Radio
Limoges
A
partir du 21 août 1944 :
OM : Nieul - 335,2 m - 100 kW
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Grenoble Libérée
-
Radio Grenoble Dauphiné
A
partir du 22 août 1944 :
Radio Grenoble Libérée
A partir du 29 août 1944
Radio Grenoble Dauphiiné : OM 309,9 m
FFI
(Forces françaises de l'intérieur)
Radio
FFI -
Radio Clermont-Auvergne
A
partir du 23 août 1944 :
OM : 300 m - 0,25 kW sous le nom de radio FFI
A partir du 8 septembre 1944 : Radio Clermont-Auvergne remplace Radio
FFI
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Nîmes
A
partir du 24 août 1944
La station privée Radio Nîmes et libérée par les FFI
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Montpellier-Languedoc
A
partir du 26 août 1944
FFI
Radio
Libération Antibes
A
partir du 28 août 1944 :
OM - 227,1 m
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Bordeaux Lafayette
A
partir du 28 août 1944 :
à Carreire : OM 321,9
m - 10 kW puis 50 kW
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Lille
A
partir du 3 septembre 1944 :
OM : 247,3 - 0,5 kW
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radiodiffusion
Française Lyon
A
partir du 6 septembre 1944 :
OM : 215,4 m
FFI
Radio
Périgueux
Nouvel
émetteur mis en service e 28 septembre 1944 :
OM : 465 m
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Marseille
A
partir du 4 septembre 1944 :
OM : 400,5 m - 1 kw puis 15 kW
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Toulouse
Pyrénées
A
partir du 9 septembre 1944 :
Remise en service de Toulouse Pyrénées
OM : 328,6 m - 10 kW
OM : 245,1 m - 1 kW
Gouvernement
provisoire de la République Française.
Radio
Nice
A
partir du 11 septembre 1944 :
OM : 253,2 m - 0,8 kW puis 4 kW
Forces
américaines
Radio
Nancy
A
partir d'octobre 1944 :
Les américains lancent Radio Nancy sur OM - 206 m
AVANT
LA LIBERATION
:: Jusqu'au 6 janvier 1944 :
Secrétaire d'Etat à l'information : Paul Marion
Directeur de la Radiodiffusion : Hubert Devillez
:: Du 7 janvier 1944 au 7 février 1944 :
Secrétaire d'Etat à l'Information et à la Propagande : Philippe Henriot
Directeur de la Radiodiffusion : Hubert Devillez
:: Du 7 février 1944 au 28 juin 1944 :
Secrétaire d'Etat à l'Information et à la Propagande : Philippe Henriot
Directeur de la Radiodiffusion : Général Dechocqueuse.
:: Du 08 juillet 1944 à la Libération :
Secrétaire d'Etat à l'Information et à la propagande par délégation :
Paul Marion.
Directeur de la Radiodiffusion : Général Dechocqueuse.
Secrétaires
d'Etat à l'Information et à
la Propagande
Administrateur
Général
de la Radio Nationale
Général de Chocqueuse
du 6 /01/44
au 28/06/44
du 08/07/44
à la Libération
du 7/02/44
à la Libération
A LA
LIBERATION
Ministre
de l'Information
Directeur
Général de la Radiodiffusion
à partir du 10/09/44
à partir du 1/09/44
Les
chroniques de Philippe Henriot, Ministre de l'Information de Vichy,
étaient non seulement diffusées quatre fois par jour sur la Radio
Nationale de Vichy mais elles étaient également diffusées sur Radio
Paris et sur tout le réseau des émetteurs de province. Cette chronique
est destinée aux résistants. Sans ton
agressif, il essaie de les toucher sur le mode de la confidence et va
même jusqu'à parler de ses deux fils disparus.
10
mai 19444. Le chroniqueur de Radio Vichy, Philippe Henriot s'attaque à
son contradicteur de la BBC, Pierre Dac, en l'accusant d'être juif.
L'INA
a conservé le rush d'un documentaire cinématographique où l'on voit
Philippe Henriot enregistrer son Editorial pour la Radio Nationale. Ce
document exceptionnel nous permet d'approcher ce personnage clef de la
collaboration.
Pierre
Dac répond aux attaques personnelles de Philippe Henriot sur la BBC. Ce
dialogue par ondes interposées sera un grand moment de radio car les
arguments des uns et des autres donnent une idée précise du fossé qui
sépare la pensée d'extrême droite et nazie de celle qui va triompher
avec la Libération prochaine. Cet enregistrement est une reconstitution
effectuée par Pierre Dac.
La
Radio Nationale annonce la mort de Philippe Henriot à
l'heure à laquelle sa chronique devait passer.
Premier
reportage
radio en direct de Pierre Crénesse, sur la nouvelle antenne de la
Radiodiffusion de la Nation Française. Les troupes alliées et celles de
la France Libre vont pénétrer dans Paris.
Le
célèbre discours radiodiffusé du Général de Gaulle au milieu des
parisiens en liesse qui retrouvent la France... libérée.
SELECTION
DE CD ET DVD EN RAPPORT AVEC CETTE PAGE :
TELECHARGEMENT
DE MP3 :
Sources
de cette page :
- DUVAL
René Histoire
de la radio en France
Alain Moreau
Paris, 1979
- BROCHAND Christian Histoire
générale de la Radio et de la Télévision en France
- tome 1 --
Comité d'Histoire de la Radiodiffusion
La documentation française
Paris, 1994
- LUNEAU Aurélie Radio
Londres 1940-1944 - Les Voix de la liberté.
Editions Perrin
2005
- PROT Robert Dictionnaire
de la Radio
Presses Universitaires de Grenoble - 1997
- Sous la direction d'Hélène
ECK La Guerre des
Ondes - Histoire des radios de langue française pendant la deuxième
guerre mondiale
Armand Collin Editeur Paris - 1985
- PARROT Jacques La guerre des
ondes de Goebbels à Kadhafi
Editions Plon - 1987
- PROT Robert Précis
d'histoire de la Radio & de la Télévision
L'Harmattan - 2007
- Voici la BBC
Plaquette publiée en français par la BBC
Juin 1944.
- Henri Noguères Histoire de
la Résistance en France
Roger Laffont Paris - 1969
- VECORS-BOURDAN Hélène -
MALTRET Jacqueline Album Pierre
Bourdan
Zurfluh Editeur - 1994
- OBERLE Jean Jean Oberlé
vous parle - Souvenirs de cinq années à Londres
Ed La Jeune parque - 1945
- ROSSIGNOL Dominique Histoire de
la Propagande en France de 1940 à 1944 - L'utopie Pétain
PUF - 1991
- BORDAN Pierre Carnet des
jours d'attente : juin 1940 - juin 1944
Edition Tremois - 1945
- CALVEZ Ronan La Radio en
Langue Bretonne,Presses Universitaires de Rennes
Centre de recherche bretonne et Celtique,
Rennes, 2000
- Revue les
Ondes - 1944
Editée par Radio Paris
- Revue Radio
National - 1944
Editée par la Radiodiffusion Nationale