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Circonstances de la création de LCA.
Radio
Lorraine Coeur d'Acier est créée à l'initiative de la section
propagande de la confédération de la CGT, relayée par l'UDCGT
54
en mars 1979 dans la région sinistrée de Longwy. Depuis 3 mois, le
syndicat concurrent, la CFDT a lancé sa radio, "Radio SOS Emploi", pour
lutter contre le 3ème plan acier qui prévoit 6500 licenciements dans le
bassin sidérurgique de Longwy, ville de 20 000 habitant du Nord de la
Lorraine. La CGT, syndicat majoritaire, ne pouvait pas rester en reste.
Contrairement à sa concurrente, LCA est lancée avec des moyens
importants, des professionnels et privilégie le direct. La CGT souhaite
limiter l'expérience à une semaine pour lancer la grande manifestation
du 23 mars à Paris. Elle embauche 2 journalistes parisiens et
communistes, Marcel Trillat et Jacques Dupont. Mais le succès des
premières émissions font que l'expérience durera plus d'un an.
Contrairement à sa concurrente, LCA s'installe dans un lieu public, le
hall de l'Hôtel de Ville de Longwy-Haut et ne se cache pas. Une cabane
en bois d'une dizaine de mètres carrés abrite le studio dans le hall et
une grande baie vitrée permet à tout le monde de voir les émissions
sans les perturber. Une table ronde, surmontée de 4 micros et d'un
enchevêtrement de fils, trône au milieu de la pièce dont la porte est
toujours ouverte pour accueillir ceux qui veulent s'exprimer au micro. Avec
la complicité du curé, l'antenne est installée sur le clocher de
l'église Saint Dagobert, juste à coté, l'émetteur, ramené
clandestinement d'Italie par un militant de la CGT 54, est d'une
puissance de 600 watts.
:: Première
émission de LCA.
La première émission,
initialement prévue le 17 mars 1979 à 15h30 est inaugurée avec un peu
de retard à 16h30. Première à prendre la parole au
micro, Brigitte, jeune journaliste parisienne qui inaugure l'antenne en
prononçant ces mots : "Ici Radio Lorraine C½ur
d'Acier qui émet sur le 96,7 mégahertz." Janine
OLMI, secrétaire départementale de la CGT en sa qualité de
relais du secteur confédéral à la propagande, proclame la mise sur onde
d'une radio "offerte par la CGT aux travailleurs et à la population,
une radio au service de ceux qui sont privés de parole, qui sont exclus
des moyens de communication, la radio de la lutte. Son but est de
permettre le rassemblement pour que vive Longwy et la Lorraine." Elle
poursuit : "Radio Lorraine est une radio créée par la CGT, et pour la
CGT, au service de la Lorraine et des travailleurs qui souhaitent
travailler, vivre et décider au pays. Ceux-ci doivent pouvoir
s'exprimer librement. Pourquoi une radio libre à Longwy ? Le patronat
et le pouvoir veulent mettre à mort la région et les sidérurgistes
feront tout ce qui est en leur moyen pour s'y opposer." Ce même jour,
la déclaration de Marcel Trillat au micro sera d'entrée de jeu plus
ouverte et dépassant le cadre limitatif du syndicat : " Ici LCA, 17
mars à 16h15, première émission de LCA, une
radio créée par la CGT et de toute la population lorraine en lutte pour
défendre vos emplois, son patrimoine industriel et humain. C'est une
radio pour vivre et travailler, décider en Lorraine. Dans ce combat,
tous ne partagent pas les positions de la CGT, nous souhaitons que LCA
permette de participer au débat, qu'elle aide à rassembler ceux qui
veulent lutter pour l'avenir de notre région, qu'ils soient
sidérurgistes, travailleurs d'autres professions, commerçants,
enseignants, quelque soit leur conviction personnelle. Cette radio est
la radio de l'espoir, c'est votre radio, participez directement à ses
émissions, écoutez et faites là écouter."
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17
mars 1979 :
Naissance de Radio Lorraine C½ur d'Acier qui diffuse sa première
émission à 16h30 avec une puissance de 600 w sur 96,7 mhz
16 mai 1979 :
Mise en place du brouillage
depuis l'émetteur TDF du bois de Châ. Ce brouillage est suivi d'une
nuit d'émeute le 17 mai.
juin 1979 :
LCA émet aussi en ondes
moyennes sur 198 m.
11 juin 1979 :
LCA et SOS Emploi diffusent
une émission commune. Ce sera la seule.
30 juin 1979 :
La fête de LCA, avec Henri Krasucki, réunit plusieurs milliers de
personnes.
19 avril 1980 :
La CGT lance Radio Couarail
à Moyeuvre, ville de Moselle située dans le Bassin de Briey.
24 avril 1980 :
L'Union Départementale de la
CGT de la Meurthe-et-Moselle lance Radio Lorraine C½ur d'Acier Nancy à
Nancy.
5 juillet 1980 :
Dernière émission de l'équipe fondatrice de LCA avant la fermeture des
vacances.
septembre 1980 :
La CGT écarte l'équipe de
LCA à Longwy
17 novembre 1980 :
La station est relancée par
une équipe formatée CGT.
20 janvier 1981 :
Les CRS mettent fin
définitivement aux émissions de LCA.
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Pour
cette première
émission, sont réunis au studio (photo ci-dessous) : Marcel Trillat,
qui animera cette première émission, Brigitte, une jeune journaliste de
Paris, Jacques Dupont, Janine Olmi et Edouard Kurziel, secrétaire du
Comité d'Etablissement d'Usinor Longwy. La première chanson à y être
diffusée est
le "chiffon rouge" de Michel Fugain, qui restera le refrain symbole de
la station. Les auditeurs, en signe de reconnaissance, arborent un
petit tissu rouge à l'antenne de leurs voitures. La première émission
propose également une interview enregistrée de M. Antoine Porcu, député
communiste de la circonscription et de M. Jules Jean, maire de Longwy.
La presse y est invitée et notamment le Républicain Lorrain, qui rendra
compte de cette première émission dans un article qui sera le seul que
le journal consacrera à la station.
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:: Brouillage et tentative d'étouffement
par le pouvoir.
Dès le début, LCA, pour anticiper une intervention des forces de
l'ordre dans son studio, a mis au point sa défense. Au moindre
mouvement de la police, les sirènes de Longwy appellent la population
et les sympathisants à se rendre au studio pour défendre leur radio. En
quelques minutes, la station est capable de mobiliser plusieurs
milliers de manifestants, ce qui dissuadera les forces de l'ordre d'une
intervention directe. Aussi, dès la fin mars, le pouvoir organise le
brouillage de la station à partir d'un hélicoptère, mais
la puissance de l'émetteur de LCA rend ce brouillage plus ou moins
efficace. En outre, les maires communistes de Longwy et de Mont-Saint
Martin publient un décret qui
interdit le survol de leur commune par les hélicoptères. Ce n'est que
le
16 mai, par la mise en place d'un puissant
émetteur de brouillage, que la station devient difficilement audible.
Cela provoque une réaction violente des auditeurs et une véritable
émeute populaire oppose la population aux forces de l'ordre au pied de
l'émetteur de brouillage dans la nuit du 17 au 18 mai. 2000 personnes
se retrouvent au Bois-de-Châ où TDF possède son émetteur protégé par
les CRS qui empêcheront toute intrusion dans le bâtiment. Les
manifestants se replieront sur le centre ville de Longwy où des combats
de
rues, durant toute la nuit, se solderont au petit matin par 25
blessés dont deux journalistes. Des dégâts importants dans les
commerces, les banques et l'agence du Républicain Lorrain de Longwy
entraîneront le procès de cinq inculpés qui seront relaxés le 23 mai,
faute de preuves. Cette réaction spontanée et violente ne fera pas pour
autant cesser le brouillage. Désormais les auditeurs de LCA devront se
"débrouiller" pour capter la station au milieu d'un sifflement continu.
Mais la station trouvera la solution en juin, en émettant parallèlement
sur les ondes moyennes, ce qui rend le brouillage quasiment impossible
sur ces fréquences. Du 25 juillet 79 au 3 septembre 79, la station
interrompt ses émissions durant les vacances.
:: La CGT ne souhaite plus assurer le
financement de LCA.
A la rentrée de septembre 1979, outre le problème du brouillage qui
reste persistant, la station est confrontée à un autre problème : La
CGT ne veut plus assurer le financement de LCA dans les mêmes
proportions. Elle invoque le lancement d'autres stations en France :
Radio Quinquin dans le Nord, Radio Couarail à Metz et même une Radio
Lorraine C½ur d'Acier à Nancy (dépendant de la même Union
départementale). En réalité, la CGT estime que LCA devient
incontrôlable et ne souhaite plus la financer. Les animateurs de la
station
créent alors l'association des "Amis de Radio Lorraine C½ur d'Acier"
dont Michel Olmi, le secrétaire
de l'Union locale de la CGT,
devient le Président. L'association lance différents projets de
financement auprès des auditeurs :
cotisations, quêtes, fêtes, ventes d'objets aux couleurs de LCA...
Désormais, la Confédération et l'Union Départementale CGT 54
n'assurant plus son financement, la station est contrôlée par l'Union
locale et l'association des Amis de LCA et ses 2400 adhérents qui
reversent les dons et
cotisations au journal de la CGT "La Vie ouvrière" qui assure les
salaires et la carte de presse des deux journalistes. 400 000 francs de
dons ont ainsi été récoltés par les Amis de LCA pour le financement de
la radio. Le contenu des émissions reflète
un courant de pensée plus ouvert et critique qui traverse à cette
époque le syndicat. Chacun peut exprimer son opinion librement au micro
et les auditeurs peuvent intervenir sans censure par téléphone et en
direct. Même si les positions du syndicat y sont toujours exprimées, la
direction nationale de la CGT sent que l'antenne lui échappe.
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Jacques
DUPONT et Marcel TRILLAT |
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Carte postale éditée pour le
premier anniversaire de la station. |
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Intervention d'Henri
Krasucki à l'antenne de LCA. |
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Le studio "aquarium" de LCA
dans le hall de l'hôtel de ville de Longwy-Haut.
Au micro : Jean Soulignac |
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5 juillet 1980 : Dernière
émission de LCA "Première formule":
Michel Olmi, Patrice Gaspart (membre du bureau de l'UL), Jocelyne
Casavechia (commerçante et amie de LCA), Claude Leroy et Anne-Françoise
Dorberck Leroy (professeur et amie de LCA).
Les visages coupés à l'arrière sont ceux de Mario Hoffman (CGT SLPM) et
de Léonard Ritzu (usinor Technicien) |
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:: Reprise en main de la CGT.
En avril 1980, la CGT accuse l'équipe de Longwy de "dérapages". On lui
reproche notamment un ton trop "neutre" et pas suffisamment marqué CGT,
une revue de presse n'accordant pas suffisamment de place aux journaux
de la CGT comme la Vie Ouvrière, des émissions trop éloignées des
luttes syndicales, et de manière non exprimée, des prises de positions
contraires au dogme communiste sur la démocratie des Pays de l'Est. Les
campagnes de dénigrement, les ragots et rumeurs seront orchestrés par
les "orthodoxes" de la CGT contre l'équipe d'animation de la station.
Le 5 juillet 1980, devant une foule de militants de base et de
sympathisants, l'équipe fondatrice de la station assure la dernière
émission avant la fermeture des vacances. Ce sera aussi la dernière
émission de cette équipe. En juillet 1980, Marcel Trillat et Jacques
Dupont sont écartés de Lorraine C½ur d'Acier et licenciés de fait et
sans aucun formalisme par la "Vie
ouvrière", le journal de la CGT qui assurait le versement de leurs
salaires. Michel
OLMI, le secrétaire de l'Union locale démissionne par solidarité avec
les deux journalistes, mais son départ est justifié publiquement et
pudiquement "pour raisons de santé". A la rentrée de
septembre, la Confédération envoie à Longwy des responsables du secteur
propagande et de l'UD CGT de Nancy
chargés de reprendre en main la station. Les instances du syndicat
retirent aux "Amis de LCA"
le droit de regard sur le programme de la station. Ce n'est
que
le 17
novembre 1980 que la centrale syndicale relance LCA avec une
nouvelle équipe sous l'impulsion de Jean-Claude Laroze, responsable
national de la propagande du syndicat. Les 3 heures quotidiennes de
programmes de LCA nouvelle version ne sont plus consacrées qu'à porter
la voix officielle de la CGT. Il n'y a plus de journaliste
professionnel au micro. Cette reprise en main par Paris provoquera
aussi des scissions au sein des militants de Longwy, certains obéissant
aveuglément aux consignes parisiennes et jouant le jeu de la direction
de la CGT, d'autres préférant rester fidèles à leurs idées et à la
radio libre qu'ils avaient fait vivre par leur bénévolat, en quittant
définitivement le studio. Cette rupture, parfois au sein de membres
d'une même famille, restera une cicatrice douloureuse dans l'histoire
de LCA.
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Disparition de LCA.
L'âme de LCA ayant déjà disparu en juin 1980, ses
auditeurs font de
même et c'est le 20 janvier 1981 au petit matin que 900 CRS mettront
fin
définitivement aux programmes de LCA en intervenant
dans le studio historique de Longwy-Haut. La CGT et le PCF ayant été
avertis préalablement de
cette intervention, ils auront le temps de cacher le matériel pour
empêcher sa confiscation. Les émissions reprendront symboliquement
l'après-midi de l'intervention à 17h30 pour s'arrêter définitivement.
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20 janvier 1981 : Dernière émission symbolique de LCA après
l'intervention des forces de l'ordre avec la participation d'A. Allamy
de la CGT et Alain Amicabile pour le PCF, Maurice Villaume CGT 54
Nancy, André Allamy CGT Paris, Jean-Marc Duriez CGT Longwy.
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Les autocollants et affiches de soutien de Lorraine C½ur d'Acier. |
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Emission
en public dans le hall de l'hôtel de ville de Longwy lors du lancement
de la station avec Brigitte et Marcel Trillat. Dans le public en
arrière plan, deux adjoints PC de la mairie de Longwy et un responsable
du Parti Communiste révolutionnaire. |
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Ont participé à cette radio :
- Marcel TRILLAT
- Jacques DUPONT
- Bernard MARTINOT
- Michel OLMI
- Janine OLMI
- Marcel DONATI
- Maurice VILLAUME
- Velia DI SABATINO
- Jean SOULIGNAC
- Edouard KURDZIE
- Doro DELFINO
- Yvon DONATI
- René CENCUINI
- Léonard RITZU
- Véronique PFEIFFER
- Carmen ABRAM
- Nicole BERGUET
- Max GAUCHET
- Soeur THERESA
- Guy CHAMPREDADE
- Mario HOFFMAN
- Liliane HOFFMAN
- Chriistian LECLERC
- Edith COLLIN
- Pierre BRULE
- Jocelyne CASAVECCHIA
- Vélia di SABATINO
- Jean-Claude LAROZE
- Jean-Pierre HIRLET
- José FEIREIRA
- Patricia GAUCHET MARIN
- Jean-Paul COCHETEL
- Alain COCOMERI
- Albert FALCETTA
- Gilbert BONI
- Claude LEROY
- Roger MARTIN
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La
station diffuse deux sessions quotidiennes, une le matin (8h30 - 10 h
puis 11h-15h), l'autre le soir (17h à 22h environ). Si la priorité est
donnée aux messages
de la CGT, la station se caractérise rapidement par une grande liberté
de ton : ses micros sont ouverts à tous les travailleurs et les autres
organisations syndicales y sont acceptées. Les émissions ont lieu en
direct et sont essentiellement constituées de débats sur l'avenir de la
sidérurgie et du Bassin de Longwy, mais parfois aussi sur d'autres
faits de société. Le sexe, la contraception et l'avortement seront des
thèmes abordés au micro, mais la station s'autocensurera en revanche
lorsque les journalistes voudront aborder le thème de l'homosexualité,
sujet encore tabou dans le monde ouvrier des années 80. Très vite, et
afin de ne pas lasser l'auditeur, des
émissions très diverses, sur la musique, le sport, l'histoire, sont
organisées par des passionnés ou les associations locales. Les
immigrés, très nombreux dans la région, ont aussi leurs émissions
communautaires. L'actualité et les messages de la CGT restent toujours
prioritaires et peuvent interrompre à tout moment chaque émission, ce
qui donne toujours à la station une atmosphère d'improvisation.
De
nombreuses personnalités défileront aux micros de
LAC : Des politiques comme : Daniel Con-Rendit, Alain Krivine, Charles
Fitterman, Françoise Giroud, Jean-Jacques Servan-Schreiber... Des
artistes comme Guy Bedos ou Renaud... Mais aussi des personnalités de
la vie
civile comme : Albert Jacquard (généticien), Gérard Noiriel (écrivain),
Henry Rol-Tanguy (Résistant), Daniel Karlin (auteur), Maurice
Moissonier (historien)...
A
partir de septembre 1979, la CGT accuse LCA de s'éloigner de son
objectif premier : la lutte des sidérurgistes. L'évolution inéluctable
de la sidérurgie, la lassitude des travailleurs en lutte, mais aussi la
nécessité de faire une radio plus distrayante et populaire font que les
programmes de LCA s'ouvrent de plus en plus à des expressions
diversifiées et éloignées des préoccupations syndicales. Cette
ouverture, peu conforme à la tradition de la CGT de l'époque,
impliquera une reprise en main durant les derniers mois de la station
qui deviendra la voix officielle de ce syndicat. La libre
parole
des auditeurs en direct sera filtrée dès la deuxième émissions devant
la critique exprimée par certains au téléphone, et les débats en direct
sur des sujets divers également. Plus de revue de presse, moins
d'émissions culturelles ou musicales. La radio libre devient une radio
de propagande, les programmes ouverts à l'expression démocratique
deviennent l'expression d'un courant sectaire. Les auditeurs se
lassent très vite de cette nouvelle formule.
Albert Jacquard au micro de
LCA
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Les
émissions qui ont marqué la station :
- La
Revue de presse : chaque matin, les journalistes de LCA commentent la
presse nationale et régionale de manière vivante et critique. Les
auditeurs de passage dans le studio ou au téléphone, peuvent y apporter
également leurs commentaires.Jean-Pierre HIRLET, secrétaire CGT
d'Usinor Senelle, anime l'émission.
- Le
Passé présent : Interview hebdomadaire d'une personnalité de la région,
ou de passage, sur des thèmes politiques mais pas exclusivement.
-
La Parole aux Immigrés : émission hebdomadaire animée par un
sidérurgiste marocain ouverte à toutes les nationalités et toutes les
langues.
- Les
Mini C½urs d'Acier, émission pour les jeunes réalisée par les jeunes le
mercredi après-midi.
- Emission littéraire du dimanche présentée par Roger Martin
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ADRESSES
DES STUDIOS :
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FREQUENCES
: |
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Hall
de l'Hôtel de Ville de Longwy-Haut |
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96,7
Mhz - 102 Mhz - 198 m OM |
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ADRESSES
DE L'EMETTEUR : |
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Eglise
de Longwy-Haut |
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SOURCES
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SOURCES SUR CETTE RADIO :
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- Archives Jean-Marc Printz
Bibliographie :
- CHARASSE David : Lorraine
Coeur d'acier, PCM/Petite collection
Maspero, 1981
- COLLIN Claude, Ondes
de choc, L'Harmattan, Paris, 1982
- DONATI Marcel - Souvenirs
d'un sidérurgiste de Lorraine,
Payot, 1994
- RUSTENHOLTZ Alain, Les grandes luttes de la France
ouvrière, 2008
- ROBINOT Yohan, LCA, Histoire d'une radio de lutte
de la CGT, Mémoire de maîtrise Université Nancy II
- CHARASSE David, DI SABATIONO Rodolphe, PIERRON Denis, Lorraine
Coeur d'Acier, une radio, son public, Recherche
Universitaire Nancy II.
Supports audiovisuels :
- CASAVECCHIA Jocelyne - CD Radio
Lorraine Coeur d'Acier Vol
II - Mémoire Collection audio
- CD Copeau d'Acier, l'épopée
sidérurgique. Série réalisée à partir
d'archives sonores de Radio Lorraine Coeur d'Acier. Vol I, Mémoire
Collection audio
- SERRE Jean, POIRIER Alban, Lorraine Coeur d'Acier, une
Radio dans la Ville, film de 1981
Articles de journaux :
- Le Républicain Lorrain
- L'Est Républicain
- Nouvelle Voix de l'Est
- La Vie Ouvrière
- L'Humanité
Témoignages et remerciements
:
- Janine OLMI, ancienne Secrétaire Départementale de la CGT 54, et
ancienne de LCA, pour ses informations, précisions et documents.
- Michel OLMI, ancien Secrétaire Général de l'Union Locale de la CGT et
Président des "Amis de Radio Lorraine Coeur d'Acier" pour son
témoignage et la communication de ses archives.
- Laurent MILTGEN-DELINCHAMP pour ses informations
- Albert FALCETTA pour sa photo du studio avec Henri Krasucki
- Roger MARTIN
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